L’expression latine “Disparata non debent jungi” se traduit par :
“Les choses disparates ne doivent pas être jointes.”
Il s’agit d’un principe d’interprétation juridique et de logique, indiquant qu’on ne peut pas fusionner ou combiner des concepts, des règles ou des éléments qui sont de nature fondamentalement différente ou incompatible.
Cette maxime provient du droit romain et des principes de logique juridique. Elle est utilisée pour éviter des erreurs d’interprétation ou d’application des règles lorsqu’elles concernent des notions ou des situations distinctes et incompatibles.
Droit des contrats :
Droit législatif :
Droit judiciaire :
Supposons une loi qui impose des obligations contradictoires à un même acteur.
Dans ce cas, invoquer “Disparata non debent jungi” permettrait de souligner que ces normes ne peuvent être appliquées conjointement.
Un contrat de vente stipule que le vendeur doit garantir le bien vendu pour une durée de 10 ans, mais une clause ultérieure limite la garantie à 1 an. Ces obligations, étant contradictoires, ne peuvent pas être “jointes”. La maxime pourrait être utilisée pour réclamer l'annulation de l'une des clauses.
Cohérence juridique :
Clarté législative :
Justice :
Interprétation contextuelle :
Harmonisation nécessaire :
“Disparata non debent jungi” est un principe fondamental qui prône la cohérence et la logique dans la construction des règles juridiques, des contrats ou des raisonnements. Il rappelle qu’il est illogique et contre-productif de fusionner des éléments disparates ou incompatibles, sauf si une justification claire permet de les harmoniser.