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Qui tacet consentire videtur

Définition et origine

Le principe latin “Qui tacet consentire videtur”, traduit par “Qui se tait consent”, est une maxime juridique issue du droit romain. Il repose sur l'idée que le silence peut être interprété comme une forme de consentement dans certaines situations, sauf indication contraire. Ce principe est fondamental dans de nombreux systèmes juridiques modernes et trouve des applications variées, que ce soit en droit civil, pénal, administratif ou international.


Origine historique

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Applications modernes

Droit civil

Contrats tacites : Le silence d'une partie peut être considéré comme une acceptation implicite dans des relations commerciales ou contractuelles établies. Exemple : si une offre commerciale est faite et qu'il n'y a pas de réponse dans un délai raisonnable, cela peut être interprété comme une acceptation tacite.

Droit administratif

Droit pénal

Droit international

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Limites du principe

Ambiguïté du silence

Garanties légales

Droit à la protection


Critiques et débats

Éthique et consentement explicite

Asymétrie de pouvoir

Évolution des mentalités


Maximes associées

Volenti non fit injuria

Silentium videtur confessio

Acta non verba


Conclusion

Le principe “Qui tacet consentire videtur” illustre une conception pragmatique du droit, où le silence peut parfois combler l'absence de déclaration explicite. Cependant, son application est désormais encadrée par des garanties légales pour éviter les abus et protéger les droits des individus. Ce principe reste un outil puissant mais délicat, nécessitant une interprétation contextuelle pour servir l'équité et la justice.